Dico de l’eau

Dico de l’eau

Assainissement : consiste à collecter, transporter et traiter les eaux usées domestiques et industrielles pour les dépolluer avant de les rejeter dans le milieu naturel.

Bassin versant : correspond à la zone d’alimentation d’un cours d’eau.
Boues d’épuration : déchets produits par une station d’épuration après traitement des eaux.

Captage : ouvrage utilisé pour l’exploitation ou le recueillement d’eaux de surface ou souterraines.

Clarification : Décanteur placé après le traitement biologique.

Décantation : Séparation, par différence de gravité, de produits non miscibles, dont l’un au moins est liquide.

Dégrilleur : appareil de manutention permettant d’ôter les détritus qui s’accumulent sur les grilles.

Eaux brutes : ensemble des eaux superficielles ou souterraines qui peuvent être utilisées en tant que ressource pour la fabrication d’eau potable destinée à la consommation humaine. 
L’Eau brute désigne l’eau qui n’a subi aucun traitement et qui peut alimenter une station de production d’eau potable.

Eau potable : désigne une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé.

Eaux pluviales : eaux qui proviennent de la pluie.

Eaux usées : eaux ayant été utilisées par l’homme (d’origine domestique, industrielle ou agricole). Ces eaux sont dirigées vers un système d’assainissement pour être traitées avant d’être rejetées au milieu naturel.

Miscible : Séparation, par différence de gravité, de produits non miscibles, dont l’un au moins est liquide. Ex : l’eau et l’alcool.

Turbidité : caractère plus ou moins trouble de l’eau.

Le territoire de la Métropole de Lyon

Le territoire de la Métropole de Lyon

La Métropole de Lyon possède plusieurs compétences dans le domaine de l’eau :

– Elle fournit l’eau potable
– Elle gère l’assainissement
– Elle protège les milieux aquatiques
– Elle prévient les inondations.

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Assainissement

Sur le territoire, la Métropole de Lyon dispose de 12 stations d’épuration pour traiter les eaux usées. Chaque station traite l’eau de son secteur.

Elle possède également plus de 3 300km d’égouts acheminant l’eau usée des habitations aux stations d’épuration.

 

Eau Potable 

L’eau du robinet provient de 11 sites de captages de nappes d’infiltration de la Saône ou du Rhône ou de nappe souterraine comme dans l’Est lyonnais.


Le principal est celui de Crépieux-Charmy d’une surface équivalente à 3 fois celle du parc de la Tête d’Or.


64 réservoirs et châteaux d’eau ainsi que plus de 4 000km de canalisations sont présents sur le territoire.


Chaque jour, ce sont 200 000m3 d’eau potable qui sont acheminés vers leurs lieux d’usages.

 

 

 

Les métiers de l’eau

Les métiers de l’eau

Les métiers de l’eau

Dans le domaine de l’eau, plusieurs métiers peuvent être exercer :
– égoutiers
– électromécanicien
– agent de conduite
– conseiller clientèle
– technicien ou ingénieur d’études
– technicien de laboratoire
– administratif (ressources humaines, comptable…) etc

Retrouvez ici quelques fiches métiers détaillées

L’eau dans notre corps

L’eau dans notre corps

L’eau est essentielle au bon fonctionnement de notre corps. Suivant notre âge, le pourcentage d’eau varie dans notre corps :
• 75 % pour un bébé
• 70 % pour un enfant
• 60 % pour un adulte

Même avant la naissance l’eau commence à jouer un rôle fondamental : 80% du corps d’un fœtus est constitué d’eau !

Répartition de l’eau dans notre corps :

L’eau est distribuée dans tout le corps et les organes, elle est un composant essentiel de chaque cellule. Sans eau, nos organes ne pourraient pas fonctionner correctement. L’eau irrigue les tissus, permet la digestion, assure l’équilibre thermique de notre corps, élimine les déchets.
Privé d’eau, un être humain ne peut survivre que 2 ou 3 jours.
L’eau contenue dans notre corps est éliminée de trois manières différentes :
• Par les urines (entre 1 L et 1,5 L par jour)
• Par la transpiration (environ 0,5 L par jour)
• Par la respiration qui rejette de la vapeur d’eau (environ 0,5 L par jour)
Pour maintenir un pourcentage stable d’eau dans le corps et éviter une déshydratation l’eau perdue doit être remplacée. Environ 1 L est contenu dans notre alimentation, il faut ainsi boire environ 1,5L d’eau pour compenser notre perte hydrique et maintenir notre corps en bon santé.

Histoire de l’assainissement à la Métropole de Lyon

L’assainissement à la Métropole de Lyon

L’empire romain

C’est au VIème avant JC sous l’empire romain qu’a été construit le premier égout, à Rome, le cloaca maxima. Il recevait les eaux de pluie et les eaux usées de Rome et les déversait dans le Tibre. Malgré les techniques innovantes pour l’époque, les égouts de Rome étaient connus pour leur insalubrité et leurs odeurs nauséabondes.
A Lyon, quelques égouts antiques ont été découverts notamment sur la colline Fourvière et celle de la croix-rousse afin d’acheminer les eaux usées dans la Saône. Des latrines publiques ont été également retrouvées.

De l’empire romain à l’ère contemporaine

Au Moyen-Âge, les systèmes d’évacuation des eaux sales mis au point par les Romains, ne sont plus utilisés.Retour ligne automatique
Cependant, les communautés religieuses n’en ignorent pas les principes :
• Abbaye de Cluny : équipée d’un réseau d’égouts très perfectionné.
Les notions de salubrité étaient souvent négligées. Saleté et odeurs putrides régnaient alors dans les rues. Une minorité de maisons disposaient d’une fosse, qui devait être régulièrement vidangée. Mais dans la plupart des cas, la technique la plus utilisée était celle du « tout à la rue ». Les pots de chambre étaient ainsi tout simplement vidés par les fenêtres directement dans les rues. Ces eaux sales jetées s’infiltraient, fermentaient, se décomposaient, produisant des boues pestilentielles. Tout cela était sans compter sur les activités urbaines et artisanales ! Les rejets des tanneurs, des teinturiers mais aussi des bouchers, des poissonniers stagnaient dans les rues, en attendant que la pluie les emporte.
Dans les grandes villes comme Lyon, des égouts ou de simples rigoles étaient utilisés pour rejeter l’eau usée des collines directement dans la Saône.
Mais cette eau était également celle que les habitants buvaient.
Plusieurs épidémies de peste, de choléra et de typhus se déclaraient et tueront des centaines de milliers de personnes à travers l’Europe.
En 1854, l’anglais John Snow découvre la véritable origine des épidémies de choléra qui sévissent à Londres : les eaux usées stagnantes.
Des égouts sont alors rénovés et construits afin d’évacuer les eaux usées des habitations loin de la ville.
En France, l’impulsion est donnée par le préfet de la Seine, le baron Haussmann. Sous le Second Empire, il entreprit d’équiper Paris d’un réseau complet d’égouts et d’évacuer.

La dépollution des eaux usées : une préoccupation récente

A partir de 1920, les scientifiques étudient la décomposition et découvrent que certains organismes dans le milieu aquatique ont des capacités épuratrices.

Ce n’est que dans les années 1960 que la première loi sur l’eau en 1964 apparaît et que les premières stations d’épuration voient le jour.
Actuellement les 12 stations d’épurations de la Métropole ont toutes été reconstruite, rénovées ou construites récemment pour palier à l’augmentation des eaux usées de par l’augmentation de la population et des nouvelles normes de rejet.

Par exemple, la station d’épuration à Jonage construite dans les années 60 a été entièrement démolli et reconstruite en 2007.
La station la plus récente est celle de la Feyssine à Vaulx-en-Velin mise en service 2011.

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