Alimentation durable dans les collèges publics de la Métropole

Depuis le 1er  septembre 2018, les produits bios ou labellisés, de saison sont privilégiés pour les repas, tandis que la réduction du gaspillage alimentaire reste une priorité.

Dans le cadre des compétences qui lui sont attribuées depuis le 1er janvier 2015, la Métropole de Lyon a adopté des critères d’alimentation durable mis en oeuvre à partir de la rentrée 2018 dans les collèges dont elle a la charge.

Des repas frais et de qualité assurés toute l’année

Ces nouvelles prescriptions vise à offrir aux collégiens une restauration qualitative et durable. Respect de la diversité des mets et des grammages, usage raisonné du sel, du pain, des graisses ainsi que des sauces, recours obligatoire aux produits frais avec des minima par type de produits, proposition systématique d’un fruit frais au dessert, et réalisation « maison » de 70% des pâtisseries et entremets …. sont quelques-unes de ces prescriptions. Mais pas seulement !

Priorité à la nutrition-santé avec un important recours …

 …à l’agriculture biologique (AB),

Afin de limiter les perturbateurs endocriniens très présents sur ce type de produits, 100 % des fruits et légumes ainsi que la totalité des féculents (hors pain) et des légumineuses sont exclusivement issus de l’agriculture biologique.

 … à différentes certifications et labels de qualité.

L’analyse des filières agricoles de proximité a permis à la Métropole de définir les obligations suivantes :

  • 50% des volailles sous signe officiel de qualité ou volailles fermières élevées en plein air ;
  • 50% des poissons en label MSC (pêche durable)  ou équivalent ;
  • 50% des fromages en AOC ou équivalent ;
  • 50% des œufs de poules issus d’un élevage en plein air (voire au sol en volière) et circuits courts;
  • 50% des yaourts et fromages frais en circuits courts.

Les difficultés à définir un signe officiel de qualité pour les viandes bovine et porcine (hors AB) a conduit la Métropole de Lyon à demander l’absence d’OGM dans l’alimentation des animaux (viandes, poissons et œufs). L’impact nutritionnel de ce critère, d’apparence anodin, est essentiel dans la mesure où seules les filières présentant des produits d’une réelle qualité supérieure peuvent garantir cette absence d’OGM.

… et aux protéines végétales.

Alternatives aux produits carnés, les protéines végétales sont synonymes de qualités nutritionnelles et de santé alimentaire. Une diversité de choix doit être proposée aux élèves, avec systématiquement au moins un plat sans viande. Le recours aux protéines végétales concourt à la réduction d’émission de gaz à effet de serre, à une pression moindre de l’alimentation sur les ressources naturelles disponibles et à l’émergence de filières de production locales.

Les prestataires seront par ailleurs invités à favoriser les productions situées dans un rayon de 50 km autour de Lyon.

 

Le tout sans oublier la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Il est demandé aux cantines scolaires de réaliser un important travail de lutte contre le gaspillage alimentaire afin de réinvestir les économies ainsi réalisées dans la qualité des produits proposés aux collégiens. Des pesées sont effectuées parallèlement à un suivi du coût des matières premières afin de s’en assurer.

 

Et la sensibilisation des élèves ?

Des animations sont réalisées sur deux thèmes :

  • l’équilibre des repas (pour améliorer les comportements alimentaires)
  • le développement durable (3 animations par an sur le gaspillage alimentaire et 3 animations par an sur l’agriculture durable avec au moins une intervention de producteur).

Téléchargez la plaquette: La restauration scolaire : Une vitrine de l’alimentation durable dans les collèges de la Métropole