Les cycles de l’eau

Les cycles de l’eau

Les cycles de l'eau 

Le cycle naturel de l’eau 

L’eau sur terre circule et se transforme en permanence.

L’eau visible dans les océans, mers et lacs est stockée, l’eau des rivières et fleuves s’écoule. Sous l’action du soleil, une partie de cette eau est évaporée pour former des nuages dans l’atmosphère.

Avec le vent, ces nuages sont transportés et rejoignent d’autres nuages déjà formés.

L’eau reste seulement 8 jours dans l’atmosphère. En effet, les nuages chargés en eau vont former les précipitations (pluie, neige, grêle). Celles-ci tombent soit directement dans les cours d’eau ou ruissellent en leur direction puis jusque dans la mer ou les océans, soit s’infiltrent dans le sol et sont stockées dans les nappes phréatiques où elle peut rester 1 400 ans.

Certaines eaux pluviales, avec le ruissellement, rejoignent les égouts et sont mélangées aux eaux usées. Elles sont traitées en station d’épuration avant de rejoindre les cours d’eau.

Jeu sur le cycle de l’eau ici 

Réponses ici

Le cycle urbain de l’eau

L’Homme pour ces besoins en eau (alimentation, hygiène etc…) a intercepté ce cycle naturel et crée le cycle urbain de l’eau.

Sur le territoire, c’est la Métropole de Lyon qui gère ce cycle urbain.

L’eau des nappes est captée par des puits et des pompes. L’eau captée est directement potable sur notre territoire. Seulement, une infime goutte de chlore est injectée afin de la traiter pour le transport dans les canalisations.

L’eau est stockée dans des châteaux d’eau ou réservoirs puis elle est distribuée à tous les lieux d’usages.

Une fois consommée, l’eau est devenu usée et est transportée par les égouts jusqu’à une station d’épuration afin qu’elle soit traitée avant d’être rejetée dans un cours d’eau.

L’objectif étant de peu impacter le cycle naturel et de rendre à la nature ce qu’elle nous a donnée.

Les métiers de l’eau

Les métiers de l’eau

Les métiers de l’eau

Dans le domaine de l’eau, plusieurs métiers peuvent être exercer :
– égoutiers
– électromécanicien
– agent de conduite
– conseiller clientèle
– technicien ou ingénieur d’études
– technicien de laboratoire
– administratif (ressources humaines, comptable…) etc

Retrouvez ici quelques fiches métiers détaillées

L’eau dans notre corps

L’eau dans notre corps

L’eau est essentielle au bon fonctionnement de notre corps. Suivant notre âge, le pourcentage d’eau varie dans notre corps :
• 75 % pour un bébé
• 70 % pour un enfant
• 60 % pour un adulte

Même avant la naissance l’eau commence à jouer un rôle fondamental : 80% du corps d’un fœtus est constitué d’eau !

Répartition de l’eau dans notre corps :

L’eau est distribuée dans tout le corps et les organes, elle est un composant essentiel de chaque cellule. Sans eau, nos organes ne pourraient pas fonctionner correctement. L’eau irrigue les tissus, permet la digestion, assure l’équilibre thermique de notre corps, élimine les déchets.
Privé d’eau, un être humain ne peut survivre que 2 ou 3 jours.
L’eau contenue dans notre corps est éliminée de trois manières différentes :
• Par les urines (entre 1 L et 1,5 L par jour)
• Par la transpiration (environ 0,5 L par jour)
• Par la respiration qui rejette de la vapeur d’eau (environ 0,5 L par jour)
Pour maintenir un pourcentage stable d’eau dans le corps et éviter une déshydratation l’eau perdue doit être remplacée. Environ 1 L est contenu dans notre alimentation, il faut ainsi boire environ 1,5L d’eau pour compenser notre perte hydrique et maintenir notre corps en bon santé.

Histoire de l’assainissement à la Métropole de Lyon

L’assainissement à la Métropole de Lyon

L’empire romain

C’est au VIème avant JC sous l’empire romain qu’a été construit le premier égout, à Rome, le cloaca maxima. Il recevait les eaux de pluie et les eaux usées de Rome et les déversait dans le Tibre. Malgré les techniques innovantes pour l’époque, les égouts de Rome étaient connus pour leur insalubrité et leurs odeurs nauséabondes.
A Lyon, quelques égouts antiques ont été découverts notamment sur la colline Fourvière et celle de la croix-rousse afin d’acheminer les eaux usées dans la Saône. Des latrines publiques ont été également retrouvées.

De l’empire romain à l’ère contemporaine

Au Moyen-Âge, les systèmes d’évacuation des eaux sales mis au point par les Romains, ne sont plus utilisés.Retour ligne automatique
Cependant, les communautés religieuses n’en ignorent pas les principes :
• Abbaye de Cluny : équipée d’un réseau d’égouts très perfectionné.
Les notions de salubrité étaient souvent négligées. Saleté et odeurs putrides régnaient alors dans les rues. Une minorité de maisons disposaient d’une fosse, qui devait être régulièrement vidangée. Mais dans la plupart des cas, la technique la plus utilisée était celle du « tout à la rue ». Les pots de chambre étaient ainsi tout simplement vidés par les fenêtres directement dans les rues. Ces eaux sales jetées s’infiltraient, fermentaient, se décomposaient, produisant des boues pestilentielles. Tout cela était sans compter sur les activités urbaines et artisanales ! Les rejets des tanneurs, des teinturiers mais aussi des bouchers, des poissonniers stagnaient dans les rues, en attendant que la pluie les emporte.
Dans les grandes villes comme Lyon, des égouts ou de simples rigoles étaient utilisés pour rejeter l’eau usée des collines directement dans la Saône.
Mais cette eau était également celle que les habitants buvaient.
Plusieurs épidémies de peste, de choléra et de typhus se déclaraient et tueront des centaines de milliers de personnes à travers l’Europe.
En 1854, l’anglais John Snow découvre la véritable origine des épidémies de choléra qui sévissent à Londres : les eaux usées stagnantes.
Des égouts sont alors rénovés et construits afin d’évacuer les eaux usées des habitations loin de la ville.
En France, l’impulsion est donnée par le préfet de la Seine, le baron Haussmann. Sous le Second Empire, il entreprit d’équiper Paris d’un réseau complet d’égouts et d’évacuer.

La dépollution des eaux usées : une préoccupation récente

A partir de 1920, les scientifiques étudient la décomposition et découvrent que certains organismes dans le milieu aquatique ont des capacités épuratrices.

Ce n’est que dans les années 1960 que la première loi sur l’eau en 1964 apparaît et que les premières stations d’épuration voient le jour.
Actuellement les 12 stations d’épurations de la Métropole ont toutes été reconstruite, rénovées ou construites récemment pour palier à l’augmentation des eaux usées de par l’augmentation de la population et des nouvelles normes de rejet.

Par exemple, la station d’épuration à Jonage construite dans les années 60 a été entièrement démolli et reconstruite en 2007.
La station la plus récente est celle de la Feyssine à Vaulx-en-Velin mise en service 2011.

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Histoire de l’alimentation en eau potable à la Métropole de Lyon

L’alimentation en eau potable à la Métropole de Lyon

Découvrez l’histoire de l’eau à Lyon en vidéo : cliquez ici 

Epoque romaine

Fondée en 43 av. J.-C. par les Romains, Lugdunum,nom gallo-romain de Lyon, est dotée d’un vaste réseau d’acheminement et de distribution de l’eau. Quatre aqueducs conduisent l’eau des sources des montagnes vers la cité :

  • L’aqueduc des Monts-d’or
  • l’aqueduc de l’Yzeron,
  • l’aqueduc de la Brévenne,
  • l’aqueduc du Gier.

Avec plus de 250 km d’aqueduc qui lui procurent 75 000m3 d’eau par jour, Lugdunum est la ville la mieux alimentée en eau après Rome.
L’eau est ensuite stockée dans des citernes et alimente des fontaines publiques accessibles à tous.
Pour plus d’infos

Du Moyen-âge au XVIIIème siècle

Détruits après la chute de l’empire romain et pillés pour la pierre et le plomb, il ne reste aujourd’hui que des vestiges des aqueducs.
Durant ces siècles, Lyon était alimenté par des puits, fontaines et porteurs d’eau. L’hygiène n’est que peu préoccupante à cet époque. L’eau n’est plus autant abondante qu’à l’époque romaine.
À la fin du XVIIIe siècle, Lyon ne possédait qu’1 point d’eau pour 1 000 habitants et un habitant consommait 4L d’eau par jour.

XIXème siècle

Dans un contexte de bouleversement économique lié à la révolution industrielle, l’accès à l’eau courante constitue une nouvelle marche sur la voie du progrès.
En 1853, par décret de Napoléon III, la Compagnie Générale des Eaux de France est créée. Elle se voit confier la concession de l’alimentation et de la distribution de l’eau de Lyon, une première mondiale.

À partir de cette date, de grands travaux en plusieurs phases sont engagés :
• des galeries, des bassins et des puits pour capter l’eau de la nappe du Rhône
• des pompes à vapeur installées pour envoyer cette eau vers un réseau naissant
• des réservoirs de stockage et un réseau d’alimentation des fontaines de la ville
• un nouveau point de captage et une usine de pompage
• des canalisations d’égouts
L’usine des eaux de Saint Clair à Caluire-et-Cuire est construite avec trois pompes à vapeur dites de Cornouailles et des bassins filtrants l’eau du Rhône. Elle mise en fonctionnement en 1856. L’eau est acheminée dans de nombreuses bornes fontaines et dans les immeubles à tous les étages.

L’usine des eaux de Saint Clair est ouverte au public. Une des pompes de Cornouailles a été sauvegardé et est visitable à l’usine. Les anciens bassins utilisés pour l’alimentation en eau potable de Lyon se visite également.
Pour plus de renseignement sur les modalités de la visite cliquez ici.

XXème siècle

Les pompes à vapeur sont peu à peu remplacées par des pompes électriques.
Face à la demande croissante en eau et à l’augmentation de la population, dès 1969 avec la création du Grand Lyon qui prend la responsabilité de l’eau potable , l’usine de Saint clair est remplacée par l’immense captage sur les îles de Crépieux-Charmy.
Deux usines (usine de Cépieux et usine de croix-luizet, pour l’alimentation en eau potable de tous les habitants.