Histoire sur la gestion des déchets : une prise en compte croissante

Le paragraphe ci-dessous constitue un bref historique en matière de gestion des déchets, permettant de bien comprendre les enjeux et les problématiques actuelles.

  • La remise en question de la promiscuité entre l’homme et les déchets  (à mettre en menu déroulant)

Au Moyen âge, les déchets ne constituaient pas une source de préoccupation. Les hommes qui habitaient en campagne vivaient avec en remettant les résidus essentiellement organiques dans leur terre ou en les donnant aux animaux « de ferme » comme les volailles et les porcs. Ces derniers mangeaient toutes sortes d’aliments et étaient ainsi « chargés » d’éliminer les déchets.

Aucunes règles ou services de ramassage n’étaient édictés : les déchets étaient entassés dans les rues (pratique du « tout à la rue »), sur les chemins. La proximité des déchets était assez bien supportée. La propreté n’était pas la préoccupation majeure de l’époque à cause de nombreux facteurs (famines, guerres, ou le manque de moyens pour réaliser des aménagements urbains), les immondices étaient considérés comme bénéfiques, malgré les problèmes d’odeurs en expansion.

A partir du 16ème  siècle, les pouvoirs publics vont commencer à s’attarder sur cette question. Dans la capitale est instaurée l’obligation envers les habitants de s’occuper de leurs déchets (conservation à domicile, balayage devant la porte, paiement d’une taxe). Peu à peu, les villes françaises dont Paris vont subir des aménagements urbanistiques (Hausmann) où sont mêlées les notions de propreté, de beauté et d’ordre : le déchet va alors peu à peu sortir de la ville.

  • L’hygiénisme pour éloigner le déchet (à mettre en menu déroulant)

A la fin du 19ème siècle, avec le courant hygiéniste porté notamment par Pasteur et ses travaux sur la fermentation, les vaccins et les microbes, on se rend compte que les déchets sont néfastes pour la santé. Cette vision va influencer l’imposition progressive de récipients dans les grandes agglomérations comme la poubelle, du même nom que le préfet de Paris auteur de cette innovation.

La collecte publique va s’organiser peu à peu afin de concourir à l’objectif de salubrité, parallèlement au mouvement du « tout à l’égout » (réseau souterrain).  Deux méthodes de traitement ont alors été développées : le recours à l’incinération et la mise en décharge. Ces installations situées en périphérie et concentrées sur des espaces considérés comme des lieux de relégation symbolisent l’éloignement, l’exclusion du déchet qui a une connotation très péjorative.

  • Les prémices de l’idée de séparer la collecte des matériaux  (à mettre en menu déroulant)

Elle émerge à la fin du 19ème en relation avec l’innovation d’Eugène Poubelle qui impose l’utilisation de plusieurs récipients en fonction des matériaux (les déchets putrescibles, les chiffons et papiers, les débris de verre ou de poterie). Même si ce système ne fit pas l’unanimité notamment de la part des habitants, il s’agit de la première collecte multi matériaux avec pour support technique des « boîtes ».

Si cette activité traditionnelle de récupération est l’une des plus anciennes, on peut considérer qu’il s’agit de la naissance du concept de recyclage et de tri en France, qui se développera surtout à partir de la seconde moitié du 20ème siècle. Les métiers liés à la récupération des ordures s’organisent en France dès le 13ème siècle, l’un des plus connus étant celui de chiffonnier. Au nombre de 100 000 dans leur période faste à la fin du 19ème siècle, les chiffonniers ramassaient divers déchets pouvant faire l’objet d’un nouvel usage (textiles, nourriture, papiers, boîtes en fer, chaussures, métaux…) et profitant parfois à des entreprises du recyclage (papetiers par exemple).

Même si cette activité prouve que la réutilisation était déjà palpable, le travail des chineurs va être remis en cause par l’arrêt de Poubelle de 1883, qui coïncide d’ailleurs avec le début de l’ère industrielle et de la concurrence. Malgré l’interdiction de l’action des chiffonniers au 20ème siècle, la récupération de matériaux variés va se poursuivre avec l’action de bénévoles regroupés dans des associations caritatives (ex : Emmaüs, Croix-Rouge…).

Néanmoins, l’ère de l’exclusion des déchets prédomine encore, et les activités de récupération vont connaître un déclin avec le développement des productions en série.

  • Vers l’augmentation de la production et de la diversité des déchets 

Depuis le début du 20ème siècle, des changements sociétaux et techniques se confirment : regroupement de la population dans les villes (urbanisation), consommation croissante des habitants pour répondre au confort de vie, biens dont les propriétés sont souvent non-réutilisables et donc jetables (durée de vie très courte accélérant le cycle « production – consommation – rejet », logique de réparation délaissée…).

Ces évolutions se traduisent sur la période d’après-guerre par une production de déchets qui augmente de manière croissante. Cette ère de la société de consommation (et du « jetable ») en œuvre depuis les années 1960 se traduit aussi par un changement dans la nature des déchets.

Celle-ci provient en réalité de la composition des produits et en particulier de la présence de plastiques en plein développement depuis le début du 20ème siècle dont les déclinaisons sont multiples. Les solutions pour mieux gérer ces évolutions en terme de diversité des déchets vont être très progressives et corrélées aux innovations technologiques et industrielles développées en lien avec les évolutions des modes de consommation.

  • Le rôle des collectivités locales dans l’organisation d’un service de tri et de gestion des déchets 

La première grande loi sur la gestion des déchets date de juillet 1975, alors que le premier choc pétrolier démontrait la crainte d’assister à une pénurie des ressources naturelles primaires. Cette loi sert de fondement juridique à la politique de gestion des déchets. Elle oblige chaque commune à collecter et à éliminer les déchets des ménages. C’est ainsi que les collectivités locales prennent la responsabilité de s’assurer de leur gestion en cherchant à organiser un service pertinent et efficace.

La loi met en valeur juridiquement pour la première fois le concept de valorisation, incite à la nécessaire réduction des tonnages mis en décharge (par le biais de l’explication précise du déchet « ultime »). Enfin, elle pose le principe de la responsabilité du producteur dans l’élimination de ses propres déchets ou encourage la récupération pour obtenir des matériaux réutilisables.

En dépit de cette première loi, les déchets ménagers poursuivent leur augmentation. Une nouvelle loi en 1992, la loi Royal est alors adoptée. Elle inscrit l’idée de valoriser les déchets ménagers nécessitant alors le déploiement d’un dispositif de pré-collecte : les bacs de tri. Le dispositif des collectes sélectives va alors se démocratiser. Il traduit une nouvelle perception du déchet, sans pour autant redonner le rapport de proximité originel entre l’homme et le déchet.

La responsabilité du producteur selon le principe du pollueur-payeur est aussi confirmée.  Au sujet des déchets d’emballages, plusieurs options concernant leurs destinations peuvent être retenues. Les producteurs ont la possibilité de mettre en place un système de consigne, ou effectuent le traitement avec leurs propres moyens en mettant en œuvre un système de collecte et de valorisation. La voie préconisée est de recourir à un éco-organisme agréé par l’Etat, dont Eco-Emballages, qui a d’ailleurs été créé à partir d’un décret en 1992, ou Adelphe.

Le recyclage apparaît bien comme une volonté de réduire l’emprise du « tout-jetable ». Les préoccupations relatives à l’environnement qui prennent le devant de la scène à partir des années 1970 sous l’influence du mouvement écologiste, ont permis de concrétiser cette réflexion sur le tri à la source, nécessitant l’implication des habitants.

  • Une préoccupation croissante de la question des déchets dans le cadre d’un développement durable

Grâce au mouvement autour de la protection de l’environnement et du concept de développement durable, les déchets sont rattachés à la question des matières premières qu’il faut préserver. Les motivations tiennent aussi à la limitation des gaspillages, à l’évitement des pollutions générées par les installations classées, ou encore à l’amélioration du cadre de vie (dans une perspective de propreté et de santé publique).

Outre le concept de recyclage qui est renforcé (via notamment la création des « éco-organismes »), se manifeste aussi l’idée que les déchets peuvent devenir des ressources qu’il ne faut plus « se débarrasser » à tout prix.  Pour tenir compte des caractéristiques des déchets, on aboutit alors à des schémas combinant différents modes de gestion et de traitement.

Enfin, en amont du tri et du recyclage, l’idée qu’il faille éviter le déchet pour réduire les impacts associés commence à prendre de l’ampleur à partir des années 2000. Au final, on s’oriente vers une logique de durabilité se traduisant par le fait de jeter moins, de « jeter mieux », de diminuer l’impact écologique du traitement des déchets tout en répondant à un impératif de viabilité économique et en faisant appel à des circuits d’économie sociale et solidaire.

  • Vers l’économie circulaire pour optimiser davantage les ressources

La volonté d’utiliser moins de ressources naturelles et la recherche du développement économique peut paraitre contradictoire. Toutefois, plusieurs concepts s’attachent à concilier ces deux volets en dépassant le cadre de l’économie linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter) : économie verte, croissance verte, mais aussi économie circulaire. Ces derniers s’imbriquent avec une finalité assez proche.

L’article 1er de la loi du 17 août 2015 relative à la Transition Énergétique pour la Croissance Verte définit la croissance verte comme un « mode de développement économique respectueux de l’environnement, à la fois sobre et efficace en énergie et en consommation de ressources et de carbone, socialement inclusif, soutenant le potentiel d’innovation et garant de la compétitivité des entreprises ». En somme, la notion de croissance verte est la vision du développement durable transposée à l’économie.

D’après le Programme des Nations Unies pour l’Environnement de 2008, l’économie verte est « une économie porteuse d’amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources ». Elle regroupe :

  • des activités classiques réalisées avec des procédés moins polluants ou moins consommateurs d’énergie (bâtiment à faible impact environnemental, moyens de transport),
  • des éco-activités, dont la finalité est la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles (énergies renouvelables, gestion de l’eau, gestion des déchets…)

Quant à l’économie circulaire, elle a officiellement fait son entrée dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015. Cette loi a reconnu la transition vers une économie circulaire comme un objectif national et comme l’un des piliers du développement durable.

Cette loi a donné la définition suivante pour l’économie circulaire (code de l’environnement, article L.110-1-1) « La transition vers une économie circulaire vise à dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter en appelant à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires ainsi que, par ordre de priorité, à la prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des produits, et, suivant la hiérarchie des modes de traitement des déchets, à une réutilisation, à un recyclage ou, à défaut, à une valorisation des déchets. »

L’économie circulaire qui contribue à l’économie verte et à la croissance verte, a une résonance plus forte dans le domaine des déchets. En effet, elle se veut une économie basée sur la transformation du déchet en ressource : on recycle et on limite le gaspillage en donnant une seconde vie aux objets, aux déchets ou plus largement aux produits. Elle repose sur les principes du développement durable, en limitant le recours aux processus polluants ou gourmands en énergie, et en récupérant les matières premières pour les transformer. On fait donc avec ce que l’on a, on ne crée pas un objet de toute pièce mais à partir d’éléments existants.

La transition vers l’économie circulaire nécessite de progresser dans plusieurs domaines, et parmi eux figurent notamment l’approvisionnement, l’éco-conception (prendre en compte dès la conception des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit), la consommation ou encore l’allongement de la durée des produits (par le recours à la réparation, à la vente ou à l’achat d’occasion, par le don).

 


Quelques articles pour aller plus loin sur l’économie circulaire :

Déchets, recyclage, réutilisation : qu’est-ce que l’économie circulaire ? Article Le Monde : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/04/23/dechets-recyclage-reutilisation-qu-est-ce-que-l-economie-circulaire_5289558_4355770.html?xtor=RSS-3208

L’économie circulaire, état des lieux et perspectives, rapport du CGEDD, novembre 2014 : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000005.pdf

L’économie circulaire, vers un nouveau modèle de développement territorial nécessitant la mobilisation de tous les acteurs, mémoire de fin d’étude, Marie Anne-Laure, septembre 2015 : http://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Economie_circulaire__MARIE_AL.pdf

Du concept à la pratique, EC.org : https://www.economiecirculaire.org/economie-circulaire/h/du-concept-a-la-pratique.html#page1:local

L’étude sur l’empreinte matérielle de l’économie lyonnaise : https://www.millenaire3.com/ressources/l-empreinte-materielle-de-l-economie

Film descriptif de l’EC élaboré à l’occasion du club développement durable de la Métropole de Lyon : https://blogs.grandlyon.com/developpementdurable/2017/07/07/leconomie-circulaire-une-idee-qui-fait-son-chemin/

3 films réalisés sur les projets de l’AMI de la Métropole de Lyon : http://www.economie.grandlyon.com/actualites/economie-circulaire-zero-gaspillage-2017-2018-des-projets-innovants-et-responsables-pour-dynamiser-leconomie-lyonnaise-2692.html

 

 

 

 

Histoire de l’assainissement à la Métropole de Lyon

L’assainissement à la Métropole de Lyon

L’empire romain

C’est au VIème avant JC sous l’empire romain qu’a été construit le premier égout, à Rome, le cloaca maxima. Il recevait les eaux de pluie et les eaux usées de Rome et les déversait dans le Tibre. Malgré les techniques innovantes pour l’époque, les égouts de Rome étaient connus pour leur insalubrité et leurs odeurs nauséabondes.
A Lyon, quelques égouts antiques ont été découverts notamment sur la colline Fourvière et celle de la croix-rousse afin d’acheminer les eaux usées dans la Saône. Des latrines publiques ont été également retrouvées.

De l’empire romain à l’ère contemporaine

Au Moyen-Âge, les systèmes d’évacuation des eaux sales mis au point par les Romains, ne sont plus utilisés.Retour ligne automatique
Cependant, les communautés religieuses n’en ignorent pas les principes :
• Abbaye de Cluny : équipée d’un réseau d’égouts très perfectionné.
Les notions de salubrité étaient souvent négligées. Saleté et odeurs putrides régnaient alors dans les rues. Une minorité de maisons disposaient d’une fosse, qui devait être régulièrement vidangée. Mais dans la plupart des cas, la technique la plus utilisée était celle du « tout à la rue ». Les pots de chambre étaient ainsi tout simplement vidés par les fenêtres directement dans les rues. Ces eaux sales jetées s’infiltraient, fermentaient, se décomposaient, produisant des boues pestilentielles. Tout cela était sans compter sur les activités urbaines et artisanales ! Les rejets des tanneurs, des teinturiers mais aussi des bouchers, des poissonniers stagnaient dans les rues, en attendant que la pluie les emporte.
Dans les grandes villes comme Lyon, des égouts ou de simples rigoles étaient utilisés pour rejeter l’eau usée des collines directement dans la Saône.
Mais cette eau était également celle que les habitants buvaient.
Plusieurs épidémies de peste, de choléra et de typhus se déclaraient et tueront des centaines de milliers de personnes à travers l’Europe.
En 1854, l’anglais John Snow découvre la véritable origine des épidémies de choléra qui sévissent à Londres : les eaux usées stagnantes.
Des égouts sont alors rénovés et construits afin d’évacuer les eaux usées des habitations loin de la ville.
En France, l’impulsion est donnée par le préfet de la Seine, le baron Haussmann. Sous le Second Empire, il entreprit d’équiper Paris d’un réseau complet d’égouts et d’évacuer.

La dépollution des eaux usées : une préoccupation récente

A partir de 1920, les scientifiques étudient la décomposition et découvrent que certains organismes dans le milieu aquatique ont des capacités épuratrices.

Ce n’est que dans les années 1960 que la première loi sur l’eau en 1964 apparaît et que les premières stations d’épuration voient le jour.
Actuellement les 12 stations d’épurations de la Métropole ont toutes été reconstruite, rénovées ou construites récemment pour palier à l’augmentation des eaux usées de par l’augmentation de la population et des nouvelles normes de rejet.

Par exemple, la station d’épuration à Jonage construite dans les années 60 a été entièrement démolli et reconstruite en 2007.
La station la plus récente est celle de la Feyssine à Vaulx-en-Velin mise en service 2011.

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Histoire de l’alimentation en eau potable à la Métropole de Lyon

L’alimentation en eau potable à la Métropole de Lyon

Découvrez l’histoire de l’eau à Lyon en vidéo : cliquez ici 

Epoque romaine

Fondée en 43 av. J.-C. par les Romains, Lugdunum,nom gallo-romain de Lyon, est dotée d’un vaste réseau d’acheminement et de distribution de l’eau. Quatre aqueducs conduisent l’eau des sources des montagnes vers la cité :

  • L’aqueduc des Monts-d’or
  • l’aqueduc de l’Yzeron,
  • l’aqueduc de la Brévenne,
  • l’aqueduc du Gier.

Avec plus de 250 km d’aqueduc qui lui procurent 75 000m3 d’eau par jour, Lugdunum est la ville la mieux alimentée en eau après Rome.
L’eau est ensuite stockée dans des citernes et alimente des fontaines publiques accessibles à tous.
Pour plus d’infos

Du Moyen-âge au XVIIIème siècle

Détruits après la chute de l’empire romain et pillés pour la pierre et le plomb, il ne reste aujourd’hui que des vestiges des aqueducs.
Durant ces siècles, Lyon était alimenté par des puits, fontaines et porteurs d’eau. L’hygiène n’est que peu préoccupante à cet époque. L’eau n’est plus autant abondante qu’à l’époque romaine.
À la fin du XVIIIe siècle, Lyon ne possédait qu’1 point d’eau pour 1 000 habitants et un habitant consommait 4L d’eau par jour.

XIXème siècle

Dans un contexte de bouleversement économique lié à la révolution industrielle, l’accès à l’eau courante constitue une nouvelle marche sur la voie du progrès.
En 1853, par décret de Napoléon III, la Compagnie Générale des Eaux de France est créée. Elle se voit confier la concession de l’alimentation et de la distribution de l’eau de Lyon, une première mondiale.

À partir de cette date, de grands travaux en plusieurs phases sont engagés :
• des galeries, des bassins et des puits pour capter l’eau de la nappe du Rhône
• des pompes à vapeur installées pour envoyer cette eau vers un réseau naissant
• des réservoirs de stockage et un réseau d’alimentation des fontaines de la ville
• un nouveau point de captage et une usine de pompage
• des canalisations d’égouts
L’usine des eaux de Saint Clair à Caluire-et-Cuire est construite avec trois pompes à vapeur dites de Cornouailles et des bassins filtrants l’eau du Rhône. Elle mise en fonctionnement en 1856. L’eau est acheminée dans de nombreuses bornes fontaines et dans les immeubles à tous les étages.

L’usine des eaux de Saint Clair est ouverte au public. Une des pompes de Cornouailles a été sauvegardé et est visitable à l’usine. Les anciens bassins utilisés pour l’alimentation en eau potable de Lyon se visite également.
Pour plus de renseignement sur les modalités de la visite cliquez ici.

XXème siècle

Les pompes à vapeur sont peu à peu remplacées par des pompes électriques.
Face à la demande croissante en eau et à l’augmentation de la population, dès 1969 avec la création du Grand Lyon qui prend la responsabilité de l’eau potable , l’usine de Saint clair est remplacée par l’immense captage sur les îles de Crépieux-Charmy.
Deux usines (usine de Cépieux et usine de croix-luizet, pour l’alimentation en eau potable de tous les habitants.