Les inégalités de l’eau dans le monde

Les inégalités de l’eau dans le monde

L’eau dans le monde

Tous les pays ne profitent pas de la même quantité d’eau douce sur Terre. On estime que 1/3 de la population mondiale est confrontée à des pénuries d’eau :

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En France, notre consommation d’eau est de 150L/jour, en Afrique c’est environ 30L/jour. La consommation est plus basse non pas parce que les habitants font plus attention mais parce que l’eau douce est rare et que l’accès à l’eau potable est difficile voir inexistant.  Plus la population mondiale augmente plus les pénuries sont fréquentes. De même, le réchauffement climatique aggrave les situations de pénuries et de stress hydrique dans certains pays.

L’accès à l’eau potable et à l’assainissement

Ouvrir le robinet et avoir de l’eau potable peut paraître normal mais dans le monde, 2,1 milliard soit 30% des personnes n’ont pas accès à l’eau potable sécurisée.  844 millions ne bénéficient même pas d’un service élémentaire d’approvisionnement en eau potable. Parmi ces personnes, 263 millions vivent à plus de 30 minutes du premier point d’eau et 159 millions continuent à boire de l’eau de surface non traitée puisée dans des cours d’eau ou dans des lacs.

4,5 milliards de personnes, soit 60% de la population mondiale n’ont pas de service d’assainissement et la moitié ne dispose pas d’installations sanitaires (toilette, douche). Parmi elles, 600 millions de personnes partagent des toilettes ou latrines avec d’autres foyers, et 892 millions défèquent à l’air libre, une pratique en augmentation en Afrique subsaharienne et en Océanie du fait de la croissance démographique.

L’absence d’eau potable et à l’assainissement menace la santé humaine. Chaque jour, 15 000 de personnes meurent de maladies liées à l’eau dans le monde.

Dans certains pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, des usines de dessalement ont été construites afin d’utiliser l’eau de la mer Méditerranée pour la rendre potable.

Le fonds eau

Depuis 2005, la loi Oudin-Santini autorise les collectivités locales à consacrer jusqu’à 1% de leur budget eau et assainissement à des actions de solidarité internationale.

A la Métropole de Lyon, c’est 0,4% du budget qui est consacré au fonds de solidarité.

Le fonds de solidarité et de développement durable permet de financer des installations pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les populations les plus défavorisées, de mobiliser l’expertise et le savoir-faire de la Métropole de Lyon en matière de gestion locale de l’eau ainsi que de sensibiliser et former la population à l’hygiène et à la santé.

 

 

 

Les pays bénéficiaires : Bénin, Birmanie, Burkina Faso, Cameroun, Cambodge, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Éthiopie, Guinée Conakry, Haïti, Laos, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Tchad, Territoires palestiniens, Togo, Viêt Nam.

 

L’eau sur Terre

L’eau sur Terre

L’eau sur Terre

L’eau couvre 72% de la surface de la Terre. Elle est l’un des éléments fondamentaux de notre planète.

C’est la seule planète du système solaire à posséder autant d’eau sur sa surface et dans son atmosphère.

Elle est apparue quasiment à la création de la Terre, il y a 3 à 4 milliards d’année. Son volume est resté globalement stable. L’eau de notre Terre aujourd’hui est la même que l’eau qu’il y avait il y 3 à 4 milliards d’année.

Liquide, solide ou gazeuse, elle est présente autour de nous sous des formes très variés suivant le cycle naturel de l’eau.

L’eau visible : les océans, les mers, les fleuves, les rivières, les lacs, les glaciers, la neige, la pluie, les nuages.

L’eau invisible : les eaux souterraines.

On ne dispose que de très peu d’eau douce.

97% de l’eau de notre planète est salée et on ne compte que 3% d’eau douce. Sur ces 3%, 2% sont sous forme gazeuse ou de glace. Nous ne pouvons donc utiliser que 1%. Il faut donc apprendre à utiliser cette faible quantité d’eau douce raisonnablement, à la partager et à préserver sa qualité.

De plus, dans le monde, l’eau douce n’est pas disponible dans la même quantité partout. (Cf. article l’eau dans le monde)

Le volume d’eau douce est constant mais les besoins en eau augmentent avec l’accroissement de la population mondiale.

Le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaciers, principale réserve d’eau douce. Il suffirait que la température augmente de 4°C d’ici la fin du siècle pour que les glaciers disparaissent.

Dans les Alpes, entre 2003 et 2015, c’est une perte de 25% des glaciers qui a été constaté par le laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (LGGE) de Grenoble.

Un réseau écologique métropolitain

Le réseau écologique, appelé aussi trame verte et bleue, est un concept issu de l’écologie du paysage. En équilibre dynamique et déclinable à plusieurs échelles (des grandes migrations mondiales d’oiseaux au déplacement d’insectes dans un pré), ce réseau permet aux espèces de réaliser tout ou partie de leur cycle de vie et de se déplacer pour se nourrir, se reproduire ou prendre en compte le réchauffement climatique. Il est composé d’écosystèmes de différentes natures qui peuvent jouer le rôle de réservoirs de biodiversité et/ou de corridors écologiques suivant les espèces.

Schéma trame verte et bleue

La Métropole de Lyon est compétente en matière d’actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager. Plusieurs dispositifs de la Métropole de Lyon, menés très souvent dans le cadre de partenariat avec les communes, le monde associatif…, contribuent à la gestion et à la préservation d’un réseau écologique fonctionnel.

Des guides pour mieux observer la nature

À celui qui prend le temps de regarder, le territoire métropolitain accueille une multitude d’espèces animales et végétales sauvages, aussi bien en centre-ville que sur des espaces remarquables comme le parc de Miribel-Jonage, classé zone Natura 2000. Ordinaires ou exceptionnelles, la faune et la flore locales sont à découvrir – et à préserver – en cheminant sur les sentiers balisés de la Métropole. Et pour vous accompagner dans vos observations et enrichir vos connaissances, nous mettons à votre disposition un ensemble de guides permettant de mieux connaître notre biodiversité. Vous les trouverez ici.

Un réseau de sites naturels ouverts au public

Quinze sites naturels, répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain, accueillent le public grâce à leur réseau de sentiers entretenus et balisés, à des animations permettant de découvrir leur nature et à des actions favorisant la biodiversité (création de mares, de haies…). Les parcs de Lacroix-Laval et de Parilly, propriétés de la Métropole de Lyon, sont également des espaces gérés pour être ouverts au public. A ces sites, il convient d’ajouter le champ captant de Crépieux-Charmy qui fournit en eau potable une très grande partie des habitants de la métropole. Cette vocation principale fait que le site est fermé au public pour des raisons de sécurité.

Ces sites ont été « labellisés » pour leur forte valeur patrimoniale (paysage, faune et flore) dans le cadre des dispositifs Projets nature et/ou Espaces naturels sensibles, respectivement portés depuis le début des années 1990 par la Communauté urbaine de Lyon et le Département du Rhône. Depuis le 1er janvier 2015, la Métropole de Lyon est seule compétente pour ces deux politiques aux sites et objectifs partagés qui sont les suivants :

  • préserver la qualité des sites, des paysages et des milieux naturels :travaux de restauration et d’entretien des milieux naturels (coupes et plantations d’arbres, débroussaillage, fauchage, lutte contre les espèces invasives, nettoyage des déchets…),
  • aménager ces espaces pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel : ouverture et sécurisation des sentiers, créations de sentiers d’interprétation, programmes d’animations pédagogiques et de suivis écologiques des sites.

La préservation et la mise en valeur d’un site est établie, en fonction de ses caractéristiques (faune, flore, habitats naturels, paysages, usages) et de ses enjeux (dégradation nécessitant restauration, besoin d’entretien, mesures de préservation), par un plan de gestion. Il est décliné annuellement par un programme d’actions, défini de manière partenariale.

Les actions qui en découlent, sont réalisées par des syndicats mixtes sur trois sites dont la Métropole de Lyon est membre, en délégation de gestion auprès des communes sur dix autres sites. Ces dernières bénéficient du soutien technique et financier de la Métropole de Lyon. Les parcs de Parilly et de Lacroix-Laval sont gérés directement par les services de la Métropole de Lyon.

L’ouverture au public des sites a connu un développement important depuis le début des années 1990. De nombreux aménagements et outils de découverte et de connaissances des sites sont aujourd’hui proposés : chemin balisé, cartoguides,  sentiers d’interprétation, livrets pédagogiques, animations pédagogiques.

La mise en valeur des sites répond à la volonté d’offrir des lieux privilégiés de « rencontre » du public avec la nature sans mettre en péril le fragile équilibre des écosystèmes.

Les quinze sites gérés :

  • parc de Miribel-Jonage – Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion de l’île de Miribel-Jonage
  • îles et lônes du Rhône – Syndicat mixte du Rhône, des îles et des lônes
  • Monts d’Or – Syndicat mixte Plaines Monts d’Or
  • Biézin nature – Chassieu et Décines-Charpieu
  • Plateau des Grandes Terres – Feyzin, Corbas et Vénissieux
  • Plateau des Hautes-Barolles – Saint-Genis-Laval
  • Yzeron aval – Sainte-Foy-lès-Lyon, La Mulatière et Oullins
  • Vallée de l’Yzeron – Craponne et Francheville
  • Plateau de Méginand – Tassin-la-Demi-Lune, Saint-Genis-les-Ollières et Charbonnières-les-Bains
  • Vallons de Serres, de Planches et de la Beffe – Dardilly, Écully, Charbonnières-les-Bains et La Tour-de-Salvagny
  • Vallon des Torrières – Neuville-sur-Saône, Genay et Montanay
  • Vallon des Échets – Fontaines-Saint-Martin, Rochetaillée-sur-Saône et Fleurieu-sur-Saône
  • Parc de Sermenaz – Rillieux-la-Pape
  • Parc de Parilly – Vénissieux et Bron
  • Parc de Lacroix-Laval – Marcy-l’Étoile

Les sites ENS gérés